Voici des conseils nutrition afin de vous aider à faire un choix éclairé et responsable pour votre santé et celle de nos océans. 🌍💙
1 ) Réduisez votre consommation de poisson ! 🐟
Eh oui, c’est ici que commence une consommation responsable de produits de la mer…
En France, nous mangeons en moyenne 35 kilos de poissons et crustacés par personne et par an. Or, une consommation durable s’élèverait autour de 8 kilos par personne et par an.
2) Quels poissons privilégier ?
Les petits poissons, qui se situent en début de chaîne alimentaire car ils contiennent peu de métaux lourds, notamment de mercure.
Optez pour le merlu, tacaud, merlan bleu, anchois ou sardine. Ces poissons sont très peu valorisés mais pourtant très bons gustativement. De plus, ils sont riches en oméga-3 et accumulent beaucoup moins d’éléments chimiques toxiques (mercure, arsenic…) en comparaison des grands prédateurs comme le thon.
En diversifiant, vous diminuez enfin la pression sur les autres espèces commercialisées, donc pas d’hésitation à avoir.
Vous pouvez également consommer du colin ou du cabillaud, espèces les moins contaminées.
3) Poissons à éviter :
- Les gros poissons prédateurs (espadon, requin, siki, lamproie, flétan, broche, thon) qui mangent les petits, 🎣 et ont tendance à être davantage contaminés par les dioxines (risque d’atteinte neurologie), les PCB (impact sur la reproduction) et le cadmium
(risque de dysfonctionnement rénal). - C’est aussi le cas des organismes bioaccumulateurs : anguille, barbeau, brème, carpe ou silure.
- Mollusques et crustacés, l’étrille, le crabe et l’araignée de mer sont les plus contaminés alors que la crevette et la coque sont relativement épargnées.
- Le saumon d’élevage. Voici quelques raisons de ne pas en consommer :
- Il est nourri en partie avec des farines de poissons (espèces parfaitement comestibles « réduitent » en farines), ce qui n’a aucun sens.
- Des docteurs norvégiens déconseillent le saumon d’élevage aux femmes enceintes car il contient des taux importants de toxines qui sont néfastes pour le développement du cerveau chez les bébés.
- Les dégâts sur l’environnement des fermes de saumon en mer sont multiples : accumulation des excréments sous les cages, mutations accélérées des pathogènes qui se retrouvent dans l’océan, phoques et oiseaux pris dans les filets…
Quant à la crevette, les élevages sont très souvent intensifs et se font dans des mauvaises conditions sociales. Les crevettes sont également nourries à partir de farines de poissons et parfois d’OGM.
C’est également le cas du thon, dont l’industrie a fait l’objet de nombreuses recherches, tant sur les atteintes aux droits humains que sur les méthodes de pêche redoutablement destructrices
4) Faut-il acheter du poisson sauvage ou du poisson d’élevage ?
Le poisson sauvage présente l’avantage d’être « naturel » mais il n’échappe pas, dans certaines zones, aux polluants (mercure, PCB) présents dans les cours d’eau et sur les côtes.
Le poisson d’élevage contient plus d’Oméga-3 grâce à sa nourriture, mais également plus d’Oméga-6.
Or, on estime que notre alimentation est trop riche en Oméga-6, qui peuvent diminuer l’efficacité des premiers.
Nous vous conseillons donc d’alterner poissons sauvages et d’élevage.
5) Consommez variée !
Nous vous conseillons en effet de manger du poisson en petite quantité, et en variant les espèces !
6) Qu’y a-t-il dans les poissons panés ?
Les poissons panés contiennent des ajouts de farine et d’huile qui sont frits. L’huile de friture n’est pas une source d’Oméga-3 et n’a donc pas d’atout santé. Il faut aussi vérifier le pourcentage de poisson dans les recettes, qui peut aller de 28% à 85% selon les
marques.
7) Attention aux labels trompeurs !
Aucun label clamant une « pêche durable » ne garantit que le poisson certifié soit effectivement « durable ». Ne vous fiez donc pas aveuglément aux labels et à la certification (dont le fonctionnement même tend à privilégier les flottes de pêches industrielles), car il existe beaucoup trop d’exemples de pêcheries certifiées durables « au rabais » par les principaux écolabels (MSC, Friend of the Sea, Pavillon France etc.). D’après des recherches, le seul mérite transversal que nous avons trouvé aux labels est qu’ils permettent de couper l’accès aux marchés des pêches illégales.
SOURCE : https://bloomassociation.org/quels-poissons-consommer/